samedi 23 mai 2009

La perle et la mer

Enfin, de retour au Québec! C'est à s'y méprendre mais ce n'est pas de la neige, c'est du sable. Voyez ce qu'un bon vent peut faire dans notre paysage de sable. Et dire que c'est aujourd'hui que nous voulions allez visiter l'ile artificielle nommée The Pearl.


C'est pas une petite tempête qui vas nous arrêter quand même. Alors, en route pour The Pearl.


Même en roulant sur le boulevard Al Corniche à Doha, on ne pouvait distinguer les gratte-ciels


Celui-ci se préparait à affronter le sable, ou est-ce plutôt pour la grippe porcine (si au moins on pouvait l'attraper, on le mangerait assez vite ce fameux porc qu'on ne peut trouver ici) . Sapré Jocelyn (Yoceline pour les intimes!)


Voici une photo de cette île artificielle. Dubai avait les siens, il fallait bien que Doha ait le sien aussi, espèce de voisins gonflables (ou Sheiks gonflables)



Youppi, nous voila arrivés! Remarquer qu'il ne manque qu'un parapluie à Sandra pour que Marie Poppins s'envole.


On ne peut tout de même pas se promener sur cette île de gens riches et célèbres en Toyota Prado. Alors nous voilà parti (en rêve) à bord de cette superbe Ferrari. En fait, je pourrais seulement payer pour la faire nettoyer.


Voilà plutôt ce qui ressemble à notre budget.

I got the whole world in my hands (Jocelyn a trouvé une nouvelle facon de faire son gym)


Pour l'instant, l'île est en construction. Le premier habitant à pris possession de son condo cette semaine. Dans quelques mois, cette marina sera remplie de bâteaux de luxe.



On apercoit ici les grues qui sont omniprésentes partout sur le site, comme dans toute la ville d'ailleurs. Le pays entier est en construction, tellement que lorsque nous mentionnons le projet Qatalum (5,6 milliards d'investissement), les gens ne le connaisse pas. Un tel projet au Québec ne passerait pas inapercu, tout le Canada en parlerait.



Une des piscines que l'on retrouve à l'intérieur de l'un des nombreux hôtels du site.


Ouais, Sandra semble un peu trop s'y plaire, ca serait le temps qu'on retourne


Ici, il y a énormément de boutiques de luxe (Cartier, Armani...) Seul les Qataris ont les moyens d'y magasiner. Comme partout ailleurs, l'opulence fait en sorte qu'on risque d'y perdre son identité, et son âme.


Regardez ce jeune homme. C'est un peu grâce à lui que les locaux peuvent profiter de tout ces beaux endroits. Ils ont le sourire facile, ils travaillent à toute température, 7 jours sur 7 et ne se plaignent jamais. On les admire ces gens.


Ce fut une surprise quand nous avons vu cette pancarte à l'entrée d'un centre d'achats. Les vendredi, journée familiale, on s'organise pour exclure les travailleurs qui sont ici sans leur famille. On vise spécifiquement les petits bonhommes bleus (nom donné à la main d'oeuvre à bon marché). C'est triste de voir l'énorme différence entre les classes.


Un autre petit bonhomme bleu dont on ne pourrait se passer. Les ordures sont ramassés tous les jours ici. Quand on leur fait un sourire ou on leur tend la main, c'est incroyable de voir la joie sur leur visage. Et dire que certains d'entre eux sont des sherpas (guide de l'Everest) venant du Népal.


Ce bâtiment du centre-ville est très beau à voir. Toute la fenestration est couverte de ce poster géant. C'est commun de voir ceci sur les centre-d'achats, car de l'intérieur on ne voit pas les dessins, et ils servent de rideau protecteur du soleil.


Bon, Rémy et Jocelyn nous ont concoctés un petit voyage de pêche de 8 heures en haute-mer. Nous sommes 12 (même Sandra, oui,oui) à partir pour ce périple. Nous avons réservé depuis quelques semaines un Dow, bâteau traditionel du Qatar.


La veille de notre départ, je recois un appel d'Ahmed, le proprio du bâteau: "Allo mister Richard, are you sure you dont want to postpone your trip" Absolument pas, nous sommes tous prêts, les cannes sont achetés, la bouffe est prête. Et pourquoi donc Ahmed. "I think we have a problem with the engine, but ok,ok, everything will be ok, Inshalla!" C'est ca, see you tomorrow...Arrivé sur place, je me suis informé au capitaine et il m'a dit: "No problem mister, everything is ok Inshalla!.


A l'abordage. Le plaisir a commencé très tôt. Il n'y avait pas de rampe d'accès, alors nous avons du sauter à bord


Je crois qu'on vas faire un superbe de beau voyage. Nous avons tout ce qu'il faut, de la bouffe en quantité industriel, la température est belle (chaud, chaud), le bâteau est très bien. Alors allons-y matelots.


Oups Jocelyn, t'as pas l'air d'être trop sûre de ton affaire. Dis-nous le vite avant qu'on quitte le quai.


Quelques drôles de spécimens sont embarqués clandestinement. Et moi qui croyais que le Qatar les tenait à l'écart.


Bon, en voilà un autre. Dehors le pirate, si ca continue on vas couler sans avoir quitté le quai.


La cabine de pilotage. On ne s'inquiète pas les filles, le capitaine m'a dit que tout irait bien. J'espère que c'est ce qu'il m'a dit, mon arabe n'est pas encore au point!


Le salon intérieur, là c'est mieux. Avec la chaleur qu'il fait, je crois qu'il sera bien apprécié avec son air climatisé.


Quelques photos des dows. Ce bâteau traditionel servait autrefois à la pêche aux perles. Ils sont vraiment jolis, tout en bois







Celui-ci est un peu défraichi. Pas de problème pour le nôtre, il est en bon état.


Oups! Ca fait à peine 5 minutes que nous sommes partis et une petite odeur de détresse envahie la cabine.


Qu'est-ce qui se passe Patrick? On dirait que le moteur n'a pas tenu le coup bien longtemps. "Mister, mister, I think we have a problem" nous a dit le capitaine. "We will repair the engine...next week, Inshalla!" Bon, faut se dire qu'on a eu droit à une petite ballade dans la marina de Al Wahkra.


Encore une fois, Raymond nous a tous invité a passé la journée chez-lui en profitant de la piscine, pour essayer d'oublier notre pêche, qui est tombée à l'eau.


Je crois que la prochaine fois, nous allons réserver ce petit kit de voyage! On dirait un québecois qui s'est trompé de chemin en descendant vers la Floride. On s'imagine un peu le scénario: Chéri tourne à droite à la prochaine intersection...non, non l'autre droite!


Ici, c'est l'été qu'il faut protéger nos équipements. Quand la saison chaude arrive, il n'est pas rare de voir 50 deg sur nos thermomètre.


Que dis-je, quand le printemps arrive...Et bien oui, ca fait maintenant 2 jours que nous avons réussi à atteindre 50 deg. On ne peut s'imaginer d'avance ce que c'est de vivre dehors à cette température (même les mouches traînent une bouteille d'eau)


Une vue du chantier, à partir du dessus d'un transformateur de la haute-tension. Mon 4x4 est en bas. Le laisser comme ca au soleil trop longtemps, on ne peut toucher le métal sans se brûler. La construction avance bien, pour la majorité des secteurs. Le démarrage des groupes redresseurs, mon secteur, devrait démarrer en septembre...Inshallah


Il ya présentement 22 000 travailleurs sur le chantier, une vrai rûche. La plupart de mes collègues proviennent de l'Inde. Leur anglais n'est pas très bon, car il n'ouvre pas la bouche quand ils parlent. Leur tête balance de gauche à droite, et de haut en bas quand ils veulent dire oui...ou non. C'est mêlant, mais à la fois drôle. On forme malgré tout une belle équipe.


Voici une belle visite. J'avais laissé la porte arrière entrouverte quelques minutes, et voilà ce petit comique qui se ballade dans la maison.


Si vous êtes à préparer le repas, voici une suggestion du chef: de la cervelle de mouton. Y parait que c'est très bon avec une petite sauce blanche. Je ne comprend pas, Sandra n'a pas encore voulu essayer la recette.


Voici notre petit centre d'achats de Mesaieed. C'est par très grand, pas très beau. On y trouve un peu de tout, une épicerie, du linge.


La semaine dernière, on vous parlait de la petite église que nous avons trouvé à Doha. Environ 200 personnes se réunissent ( 3 réunions ) dans cette villa. Ils paient 30 000 QR ($10 000) par mois. C'est pour vous dire comment l'immobilier est très dispendieux ici. Les effets de la récession commence à peine à se faire ressentir.


dimanche 10 mai 2009

Nouveaux arrivants et nouvelles rencontres

La reconnaissez-vous? Et oui, c'est notre Sylvie (pour ceux qui suivent leur aventure sur le blog: La distance n'a pas d'importance). Nous avons eu le plaisir de les rencontrer, suite à leur retour d'une expédition dans le désert. Quel agréable rencontre, c'est comme si nous les connaissions depuis longtemps. Sandra et elle se sont échangés beaucoup d'informations pendant le peu de temps que nous avons eu leur visite. Hélas, leur aventure se termine en juin pour elle et les enfants. Stéphane quant à lui , est extensionné de quelques mois.


Voici une partie de la famille Chartrand. Stéphane, Mathieu, Etienne et Sylvie. Il ne manquait que l'ainé , Simon.


Tout comme nous avons été recu à notre arrivée par un beau comité d'accueil, nous voulions poursuivre la tradition pour l'arrivée de la famille Arsenault. C'est vraiment une fête lorsque d'autres québecois arrivent au Qatar.


Voici Yves, dans quelques mois peut-être...


Les voici enfin. Ils arrivaient tellement vite que je n'ai pas pu prendre une photo claire d'eux. Je crois qu'ils avaient hâte de partir à la conquête du Qatar! A l'avant plan, on apercoit Tina et ses 2 filles qui suivent.


Donnez-moi les clés de l'hotel, je ne me possède plus. Après un si long voyage, avec toute les péripéties du déménagement et de la fin des études, on te comprend bien Yves.


2 jours plus tard, de retour à l'aéroport pour l'arrivée de Odette, l'épouse de André. Imaginez-vous, Odette est arrivée une heure avant nous, le vol était en avance (elle était en classe affaire, c'est peut-être ca la différence!) Avant notre arrivée, nous avons courru comme des malades pour trouver des fleurs, en vain. Il en aurait bien fallu, car Odette était bien découragée de ne pas voir personne à son arrivée.


Odette arrivée, on retourne magasiné, au grand plaisir de Sandra!


Avec cette gang de Canadiens arrivé sur place, nous avons maintenant ouvert notre propre boutique. Ci-bas, en plus du sirop d'érable, voici un échantillon de ce qu'on y retrouve. Sans blague, avec la chaleur qu'il fait actuellement (plus de 40c), on se demande si on vendra de ces équipements. Eh bien oui imaginez-vous donc, car les nuits d'hiver sont assez fraiches.




Un petit plein d'essence avant une ballade en famille. L'essence est tellement chère ici, que nous devons voyager en groupe. Si vous faites la conversion, le litre coûte environ 25 cents. Ce qui est drôle cette fois-ci , c'est que je me suis trompée, et j'ai donné 142 QR à mon pompiste (j'ai confondu le nombre de litres avec le prix!) Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait un grand sourire. Au fait, j'ai du doubler son salaire cette semaine-là.


Papa, maman, pépé, mémé...et compagnie partent en direction des souks de Doha, pour un bon repas familiale. Il y a plusieurs bons restaurants, dont un qui nous a été recommandé par Rémy, le Soy, un très bon resto asiatique.



Reconnaissez-vous ces produits!


Vous l'avez eu!


Notre petite princesse, la coqueluche du quartier, qui fait une parade de mode avec les vêtements que sa maman confectionne. Elle est toujours de bonne humeur, sourit tout le temps...


...ou presque. Cette fois-ci, ca n'allait pas du tout.


Un autre endroit où l'on aime bien se rendre, notre fameux club Al Banush. Ce petit complexe est à environ 5 minutes de voiture de la maison. On y trouve de tout, piscine, gym, terrain de tennis, badminton. Egalement, on peut y manger très bien, à pas chère. Par exemple, un repas complet pour deux, coûte environ 28 QR ( $10).
Il ya également différent cours qui y sont donnés, tels que de la danse (que l'on vas débuter demain soir) de l'art culinaire Qatari, des cours de Norvégien...


Une vue de la piscine. Il y a rarement plus d'une vingtaine de personnes qui se baignent.


A qui sont ces petits pieds?




Eh oui, une toilette! Imaginez-vous comment ca doit être pratique quand on veut lire son journal. Heureusement, on en retrouve que très peu.


Une autre belle rencontre. La famille Heinis, des Pays-Bas (Jean-Pierre, Karin et la petite Isabelle. Il ne manque que Maxime, 6 ans, sur la photo). Nous les avons rencontré une première fois dans un restaurant de l'hotel Marriott. Il nous ont invités dernièrement chez-eux pour un repas. Ils sont ici depuis 2 ans déjà, sur un contrat de 3 ans. Jean-Pierre est le patron de la QAFCO (Qatar Fertilizer Company). Ils demeurent tout près de chez-nous à Messaieed.


Une autre petite ballade au centre-ville, par une autre journée ensoleillée. Au fait, on s'était perdu en ville ce jour là, en essayant de rejoindre un contact afin de se rendre à une petite église évangélique située à Doha. Heureusement, la semaine suivante, nous avons réussi à le retrouver et à assister à la réunion. Quelle bon temps nous avons eu.


Enfin de la verdure. Toute la zone du bord de mer à Doha est très bien emménagée. Palmiers, gazons, fleurs.


Voici notre cook à l'oeuvre. Jocelyn et Kirenia ont recu le groupe pour souper. Jocelyn s'est improvisé un BBQ avec des bonnes vieilles briquettes. Ce fut un super festin.


Une autre parade de mode de la petite Océane


Bon ok Sandra. On tourne-tu à droite sur la rue...Al Bin Machin (qui n'est pas inscrit à nulle part) ou bien sur Al Bin Patente Chouette (qui n'est pas plus inscrit à nulle part). Et bien go, on fonce comme les Qataris, la pédale dans le fond, en coupant tout le monde dans les rond point, pas de flasher, en flashant les lumières. Je crois que j'aurai besoin d'un cours de conduite de retour au pays, parce qu'on devient facilement délinquant ici.


Au détour d'un peu partout, on s'est dit, tant qu'a être perdu, on vas prendre quelques photos.


On a fini par s'engager un jardinier. On ne sait pas trop d'où il venait, on ne comprenais pas trop ce qu'il disait, mais bon, au prix qu'il nous charge ( Il s'appelle Mohamed Tinour)...Comme vous le voyez, on s'est fait semer de la pelouse, et c'est supposer pousser qu'ils nous disent. On se demande encore comment la pelouse peut pousser dans le sable! Le mélange est simple, 1/8 de tourbe et le reste c'est du sable. On attend toujours les résultats, en attendant on arrose.