Enfin, de retour au Québec! C'est à s'y méprendre mais ce n'est pas de la neige, c'est du sable. Voyez ce qu'un bon vent peut faire dans notre paysage de sable. Et dire que c'est aujourd'hui que nous voulions allez visiter l'ile artificielle nommée The Pearl.
C'est pas une petite tempête qui vas nous arrêter quand même. Alors, en route pour The Pearl.
Même en roulant sur le boulevard Al Corniche à Doha, on ne pouvait distinguer les gratte-ciels
Celui-ci se préparait à affronter le sable, ou est-ce plutôt pour la grippe porcine (si au moins on pouvait l'attraper, on le mangerait assez vite ce fameux porc qu'on ne peut trouver ici) . Sapré Jocelyn (Yoceline pour les intimes!)
Voici une photo de cette île artificielle. Dubai avait les siens, il fallait bien que Doha ait le sien aussi, espèce de voisins gonflables (ou Sheiks gonflables)
Youppi, nous voila arrivés! Remarquer qu'il ne manque qu'un parapluie à Sandra pour que Marie Poppins s'envole.
On ne peut tout de même pas se promener sur cette île de gens riches et célèbres en Toyota Prado. Alors nous voilà parti (en rêve) à bord de cette superbe Ferrari. En fait, je pourrais seulement payer pour la faire nettoyer.
Voilà plutôt ce qui ressemble à notre budget.
I got the whole world in my hands (Jocelyn a trouvé une nouvelle facon de faire son gym)
Pour l'instant, l'île est en construction. Le premier habitant à pris possession de son condo cette semaine. Dans quelques mois, cette marina sera remplie de bâteaux de luxe.
On apercoit ici les grues qui sont omniprésentes partout sur le site, comme dans toute la ville d'ailleurs. Le pays entier est en construction, tellement que lorsque nous mentionnons le projet Qatalum (5,6 milliards d'investissement), les gens ne le connaisse pas. Un tel projet au Québec ne passerait pas inapercu, tout le Canada en parlerait.
Une des piscines que l'on retrouve à l'intérieur de l'un des nombreux hôtels du site.
Ouais, Sandra semble un peu trop s'y plaire, ca serait le temps qu'on retourne
Ici, il y a énormément de boutiques de luxe (Cartier, Armani...) Seul les Qataris ont les moyens d'y magasiner. Comme partout ailleurs, l'opulence fait en sorte qu'on risque d'y perdre son identité, et son âme.
Regardez ce jeune homme. C'est un peu grâce à lui que les locaux peuvent profiter de tout ces beaux endroits. Ils ont le sourire facile, ils travaillent à toute température, 7 jours sur 7 et ne se plaignent jamais. On les admire ces gens.
Ce fut une surprise quand nous avons vu cette pancarte à l'entrée d'un centre d'achats. Les vendredi, journée familiale, on s'organise pour exclure les travailleurs qui sont ici sans leur famille. On vise spécifiquement les petits bonhommes bleus (nom donné à la main d'oeuvre à bon marché). C'est triste de voir l'énorme différence entre les classes.
Un autre petit bonhomme bleu dont on ne pourrait se passer. Les ordures sont ramassés tous les jours ici. Quand on leur fait un sourire ou on leur tend la main, c'est incroyable de voir la joie sur leur visage. Et dire que certains d'entre eux sont des sherpas (guide de l'Everest) venant du Népal.
Ce bâtiment du centre-ville est très beau à voir. Toute la fenestration est couverte de ce poster géant. C'est commun de voir ceci sur les centre-d'achats, car de l'intérieur on ne voit pas les dessins, et ils servent de rideau protecteur du soleil.
Bon, Rémy et Jocelyn nous ont concoctés un petit voyage de pêche de 8 heures en haute-mer. Nous sommes 12 (même Sandra, oui,oui) à partir pour ce périple. Nous avons réservé depuis quelques semaines un Dow, bâteau traditionel du Qatar.
La veille de notre départ, je recois un appel d'Ahmed, le proprio du bâteau: "Allo mister Richard, are you sure you dont want to postpone your trip" Absolument pas, nous sommes tous prêts, les cannes sont achetés, la bouffe est prête. Et pourquoi donc Ahmed. "I think we have a problem with the engine, but ok,ok, everything will be ok, Inshalla!" C'est ca, see you tomorrow...Arrivé sur place, je me suis informé au capitaine et il m'a dit: "No problem mister, everything is ok Inshalla!.
A l'abordage. Le plaisir a commencé très tôt. Il n'y avait pas de rampe d'accès, alors nous avons du sauter à bord
Je crois qu'on vas faire un superbe de beau voyage. Nous avons tout ce qu'il faut, de la bouffe en quantité industriel, la température est belle (chaud, chaud), le bâteau est très bien. Alors allons-y matelots.
Oups Jocelyn, t'as pas l'air d'être trop sûre de ton affaire. Dis-nous le vite avant qu'on quitte le quai.
Quelques drôles de spécimens sont embarqués clandestinement. Et moi qui croyais que le Qatar les tenait à l'écart.
Bon, en voilà un autre. Dehors le pirate, si ca continue on vas couler sans avoir quitté le quai.
La cabine de pilotage. On ne s'inquiète pas les filles, le capitaine m'a dit que tout irait bien. J'espère que c'est ce qu'il m'a dit, mon arabe n'est pas encore au point!
Le salon intérieur, là c'est mieux. Avec la chaleur qu'il fait, je crois qu'il sera bien apprécié avec son air climatisé.
Quelques photos des dows. Ce bâteau traditionel servait autrefois à la pêche aux perles. Ils sont vraiment jolis, tout en bois
Celui-ci est un peu défraichi. Pas de problème pour le nôtre, il est en bon état.
Oups! Ca fait à peine 5 minutes que nous sommes partis et une petite odeur de détresse envahie la cabine.
Qu'est-ce qui se passe Patrick? On dirait que le moteur n'a pas tenu le coup bien longtemps. "Mister, mister, I think we have a problem" nous a dit le capitaine. "We will repair the engine...next week, Inshalla!" Bon, faut se dire qu'on a eu droit à une petite ballade dans la marina de Al Wahkra.
Encore une fois, Raymond nous a tous invité a passé la journée chez-lui en profitant de la piscine, pour essayer d'oublier notre pêche, qui est tombée à l'eau.
Je crois que la prochaine fois, nous allons réserver ce petit kit de voyage! On dirait un québecois qui s'est trompé de chemin en descendant vers la Floride. On s'imagine un peu le scénario: Chéri tourne à droite à la prochaine intersection...non, non l'autre droite!
Ici, c'est l'été qu'il faut protéger nos équipements. Quand la saison chaude arrive, il n'est pas rare de voir 50 deg sur nos thermomètre.
Que dis-je, quand le printemps arrive...Et bien oui, ca fait maintenant 2 jours que nous avons réussi à atteindre 50 deg. On ne peut s'imaginer d'avance ce que c'est de vivre dehors à cette température (même les mouches traînent une bouteille d'eau)
Une vue du chantier, à partir du dessus d'un transformateur de la haute-tension. Mon 4x4 est en bas. Le laisser comme ca au soleil trop longtemps, on ne peut toucher le métal sans se brûler. La construction avance bien, pour la majorité des secteurs. Le démarrage des groupes redresseurs, mon secteur, devrait démarrer en septembre...Inshallah
Il ya présentement 22 000 travailleurs sur le chantier, une vrai rûche. La plupart de mes collègues proviennent de l'Inde. Leur anglais n'est pas très bon, car il n'ouvre pas la bouche quand ils parlent. Leur tête balance de gauche à droite, et de haut en bas quand ils veulent dire oui...ou non. C'est mêlant, mais à la fois drôle. On forme malgré tout une belle équipe.
Voici une belle visite. J'avais laissé la porte arrière entrouverte quelques minutes, et voilà ce petit comique qui se ballade dans la maison.
Si vous êtes à préparer le repas, voici une suggestion du chef: de la cervelle de mouton. Y parait que c'est très bon avec une petite sauce blanche. Je ne comprend pas, Sandra n'a pas encore voulu essayer la recette.
Voici notre petit centre d'achats de Mesaieed. C'est par très grand, pas très beau. On y trouve un peu de tout, une épicerie, du linge.
La semaine dernière, on vous parlait de la petite église que nous avons trouvé à Doha. Environ 200 personnes se réunissent ( 3 réunions ) dans cette villa. Ils paient 30 000 QR ($10 000) par mois. C'est pour vous dire comment l'immobilier est très dispendieux ici. Les effets de la récession commence à peine à se faire ressentir.