Nous voilà de retour...

...au Qatar. Après quelques mois d'absence sur notre blog, nous vous présentons une sélection de photos prisent lors de nos sorties du pays, durant les dernières semaines. Pendant la dernière semaine de juin et la première de juillet, je (Richard) suis parti en Suisse pour une formation. Pendant ce temps, Sandra est allée dépenser l'argent au Québec...oups (elle vient d'arriver derrière moi)...elle est allée visiter sa famille au Québec

Nous vous présentons ici sa famille, qui était bien contente de la voir. De gauche à droite, Jean-Francois, Sandra, Marie-Eve, Caroline, Christian, Papa Welley et Maman Rachel. Une telle réunion n'avait pas eu lieu depuis 2 ans. Christian en a profité pour venir de la Colombie-Britannique accompagné de sa grande fille Rachel.

Une bonne bouffe au restaurant question de se réunir et de placotter avec quelques membres de la famille élargie...quelles belles retrouvailles.

Le temps passe très vite, trop vite. Marie-Eve, le bébé de la famille...avec ses 3 mousaillons, Yohan (3 ans), Nathaël (2 ans) et Nahilie (7 mois), ils sont tellement craquants.

Et la revoilà de retour au bercail. Après 24 heures de vol et de transfert, elle garde le sourire. C'est loin en titi le Canada, on se rend compte qu'il faut aimer beaucoup pour faire tout ce trajet. Pour Sandra, ce fut tout un défi puisqu'elle en était à son premier voyage seule, et pas à la porte d'à côté. Elle est partie d'ici en direction d'Amsterdam, attente de 9 heures à l'aéroport, pour ensuite se rendre à Montréal, et tout ça aller-retour. Bilingue ou pas, elle a dû se débrouiller.

Maintenant y'en aura plus de problème, elle entre chez Berlitz!

Pendant ce temps, je partais en Suisse pour une formation chez ABB, avec 3 collègues indiens. La formation qui m'attendait n'était pas celle que je croyais...

Mais bon, on se rend compte que lorsque des cultures différentes se rencontrent, il faut mettre beaucoup d'eau dans notre vin.

Nous avons profité d'une journée de congé en arrivant en Suisse, pour visiter un peu la région de Lucerne. Ce fut la troisième fois pour moi, mais je ne pouvais m'empêcher de leur montrer ce beau coin de pays. Nous faisons ici une petite balade sur le Lac des Quatre-Cantons.

Quel beau paysage! Nous redescendons présentement du Mont Rigi, avec son sommet culminant à 1787m.

Ouais, un peu de sérieux quand même, nous sommes ici pour de la formation. Avec l'un des profs, nous avons eu un cours privé pour nous quatre pendant les 2 semaines, qui va nous être bien utile pour les mois de démarrage d'usine à venir.

Au retour, j'ai eu droit à une belle surprise. Arrivé au comptoir d'embarquement de l'aéroport, l'écran de l'hôtesse clignotait en rouge lorsque je lui ai donné ma carte. Après consultation avec 2 de ses collègues, ils m'ont transféré de la classe affaire à la première classe, WOW! Ça ne se peut pas tout ce luxe. Une cabine privée (suite), fauteuil massant, etc...J'aime garder un peu de gêne quand même.

Une vue de la salle de jeux!

5 jours après notre retour d'outre-mer, nous repartons cette fois-ci, mais en vacances. Pas le temps de défaire les bagages, juste le temps d'y ajouter du linge propre, et c'est reparti. Nous y serons pour 2 semaines, afin d'y faire une tournée de la France, voir des amis, et peut-être déborder vers d'autres pays d'Europe. Pour ce voyage, mon frère Adrien et son épouse Isabelle vont se joindre à nous.

Tadam! Voici notre belle vanette qui nous amènera dans toute la France et même plus.

Petite visite des alentours de notre hôtel.

Des boulangeries, les francais y sortant avec une baguette sous le bras, tout plein de terrasses, des charcuteries, des mini-épiceries...typique d'une ruelle parisienne!

Une vue de la ruelle, à partir de notre chambre. Comme vous le voyez, le ciel est un peu nuageux. Pour nous, nous sommes très content de voir enfin un peu de changement dans le ciel, mais pour Adrien et Isa, ça leur rappelle trop l'été maussade du Québec. Mais ce n'est pas grave, nous sommes à Paris.

On dirait que chaque coin de rue a une histoire à nous raconter.

Il y avait juste un petit problème avec la chambre que nous avons louée, je crois que les standards ont beaucoup changé en matière d'installation de toilette depuis ce temps!

Evidemment que nous ne pouvions pas aller à Paris sans passer devant l'arc de triomphe...

...et en profiter pour prendre une bonne bouffe sur les Champs-Elysées, au restaurant Georges V. La bavette de boeuf était un peu coriace, tout comme le pain. Du bon pain européen quoi!

Un petit coup d'oeil à partir d'une des terrasses des galeries Lafayette. Sur les intersections, il n'y a pas de délimitation. Alors c'est le plus rapide, ou le plus gros, ou le plus fou qui s'en sort. Les rues et le trafic à Paris, c'est quelque chose et vous ne voyez pas ici le pire. Au fait, ça nous rappelle le Qatar.

La ville est remplie de bâtiments historiques comme celui-ci.

Les jardins du Luxembourg. (appelé localement le « Luco ») est un jardin privé ouvert au public, situé dans le VI ème arrondissement de Paris. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis, il a fait l'objet d'une restauration sous le Premier Empire. Il s'étend sur 23 hectares animés de parterres de fleurs et de sculptures. Rendez-vous de prédilection des Parisiens, d'étudiants ou de promeneurs, il attire également des visiteurs du monde entier, dont nous-mêmes.

Vraiment très beau, lorsque nous y sommes, nous oublions que nous sommes à Paris.

C'est impossible de visiter Paris sans ses nombreuses boutiques. En voici une dont nous n'avons pas pu résister au grand bonheur d'Isabelle et Sandra.

Un autre incontournable, la cathédrale Notre-Dame-De-Paris, magnifique bâtiment. Construite au début du 12eme siècle, elle a su résister aux invasions, aux guerres et autres.

http://www.notredamedeparis.fr/

Une vue de la facade. Tout comme la Tour Eiffel, ce bâtiment est l'une des grandes fiertés des Parisiens.

Quoi de mieux qu'une ballade sur la Seine en bateau mouche afin de pouvoir admirer les grands chefs d'oeuvres (ce que nous n'avons pas fait!)

A l'hôtel des voyageurs où nous sommes logés , nous pouvons profiter de la petite terrasse pour prendre quelques repas en toute simplicité, avec une bonne bouteille de vin bien sûr. En passant, ici en France le prix du vin est ridiculement bas. Nous pouvons boire une bonne bouteille pour 3, 4 euros ($5 et $7 can).

Cet hôtel nous a été recommandé par un collègue canadien. Je ne sais pas s'il voulait se servir de ceci pour me soudoyer (il voulait que je l'adopte pour mon séjour au Qatar). Mais bon, l'avenir le dira!

Un aperçu d'un petit déjeuner en France. Mini pains baguettes, croissants, petits pots de confiture et beurre doux, délicieux!

Ai-je besoin de vous décrire la structure derrière nous??? L'incontournable no. 1 à Paris.

En parlant d'incontournable, en voici un autre, le château de Versailles, immense ce château! (Le plus grand au monde) C'est comme le village des sports de Val-Cartier au Québec, une journée, c'est pas assez!

Un peu d'histoire: Le château de Versailles fut la résidence des rois de France Louis XIV et Louis XV. Résidence royale, ce monument compte parmi les plus remarquables de France et du monde tant par sa beauté que par les événements dont il fut le théâtre. Le roi et la cour y résident de façon permanente du 6 mai 1682 au 6 octobre 1789. Il est situé au sud-ouest de Paris, dans la ville de Versailles en France. Ce château est devenu un symbole de l'apogée de la royauté française. La grandeur des lieux se voulait à l'image de celle des rois successifs.

Le château est constitué d'une succession d'éléments ayant une harmonie architecturale. Il s'étale sur 67 000 m² et comprend plus de 2 000 pièces.

Nous avons essayé de tout visiter mais une demi-journée ce fut nettement insuffisant.

Une vue sur une partie des jardins

Partout où l'on regarde, il n'y a que dorure et marbre. On est loin des ruelles d'Haiti ou de Calcutta. Quand on connait les drames qui ont eu lieu dans ces enceintes, on se dit qu'il est préférable de vivre pauvre entre amis, que riche et seul.

Il me semble que ce meuble serait plus utile pour y ranger quelques outils dans mon atelier!!!

Sandra aime beaucoup l'histoire des châteaux donc elle fut un peu déçue de manquer de temps pour pouvoir tout écouter les récits de chacune des pièces et des oeuvres d'arts qui s'y trouvent. Bon, il faudra se reprendre.

La magnifique galerie des Glaces. Elle fut édifiée entre 1678 et 1684. Les décors de la galerie des Glaces ont été avant tout réalisés pour servir la politique royale. Les peintures relatent les grandes victoires de Louis XIV ainsi que ses actions de politique intérieure. Véritable hommage à la puissance et à la gloire du roi, le lieu constituait le cadre privilégié des grandes fêtes de la cour. Louis XIV a choisit ce lieu pour recevoir les ambassadeurs du monde entier. Désormais, c'est dans ce lieu que sont régulièrement reçus les chefs d'Etats en visite officielle.

Que ce soit dans un château ou ailleurs, y'a rien de trop beau pour prendre le meilleur cliché!

Et maintenant, en route pour le sud (le midi comme disent les cousins). Nous partons en direction de Nimes, tout près de Marseilles, où des amis nous attendent pour y passer quelques jours.

Une petite visite à Lyon. Ancienne capitale des Gaulois au sein de l'Empire romain, Lyon constitue la 3e commune de France, avec 472 305 habitants. Elle devint une ville de foire à partir du Moyen-Âge, puis une place financière de premier ordre de la Renaissance à la fin du xixe siècle. Sa prospérité économique a été portée successivement par le monopole de la soie, puis par l'apparition des industries notamment textiles et chimiques.

Nous avons cherché, puis cherché, pas d'Astérix et d'Obélix en vue, mais encore une fois, de superbes bâtiments à vous couper le souffle.

Après quelques 700 kilomètres, et bien des Euros engloutis dans les péages ( heureusement que les routes sont belles), nous voilà rendus à Nîmes en Provence où nous attendait nos très chers amis Uli et Christiane Haensch à leur résidence du sud.

Quel petit coin paisible.

Un bon repas de saucisses européennes... de porc nous attendait, quel bonheur après 4 mois d'abstinence, ou presque (il n'y a pas de porc dans les pays musulmans). On voit ici que Richard a pris le contrôle du BBQ.

Voilà une belle découverte que nous avons faite là-bas, des cigales. En Provence il y en a des tonnes et même un peu plus et leurs cris se font entendre très tôt le matin jusqu'à environ 21h00 le soir.

Pas trop désagréable lors de repas en plein air!

Un beau petit nid douillet, que dis-je, un grand nid douillet. Mais plus encore, c'est la grandeur et l'amour de nos amis qui remplissent cette maison de campagne. On s'y sent à l'aise dès notre arrivée.

Tant autour de la table qu'au salon, le temps passe tellement doucement, en jasant de rien, et de tout à la fois.

Champs de tournesol à perte de vue, pourquoi? Non, pas pour les graines, mais dans le but d'en faire de l'huile de tournesol!

Je crois qu'Adrien les a particulièrement aimés!

Petite visite de la ville de Nimes, plan à la main avec notre très aimable guide, Uli, secondé de son épouse Christiane.

Nîmes, ville du sud-est de la France, est la préfecture du département du Gard qui fait partie de la région administrative du Languedoc-Roussillon (d’où le bon vin)

Située entre la mer Méditerranée et la montagne des Cévennes, peuplée de 144 092 habitants, la ville voit en période estivale sa population s'accroître de très nombreux touristes (dont nous-mêmes) qui viennent visiter ses célèbres monuments romains.

Ses habitants sont appelés Nîmois, Nîmoises. Son nom dérive du latin Nemausus qui devint en occitan médiéval Nîmes ou Nemze.

La fondation de Nîmes remonte à l'Antiquité. Ville d’origine romaine, on y retrouve plusieurs vestiges, étonnamment intactes de cette époque glorieuse.

Une partie des bains romains. C'est incroyable de voir l'ingéniosité de nos prédécesseurs.

Le temple de Diane, je crois que c'est assez solide!

Ce temple, dont on ne garde que très peu d'écrits, a servi au Moyen-Age de monastère, ce qui expliquerait sa conservation.

Ruelle de Nimes, pas trop large n'est-ce pas? Une voiture à la fois, pas plus.

Un autre chef-d'oeuvre, la Maison-Carrée. Temple romain édifié à la fin du 1^er siècle av. J.-C. est devenu une église au Moyen-âge puis un musée des arts antiques. Elle est dédiée à l'époque par Auguste à la gloire des deux petits-fils de l'empereur : les consuls et chefs militaires Lucius Caesar et Caius Julius Caesar (tiens, tiens, le grand copain d'Astérix)

Tout comme une peinture

Nous voici arrivés dans un endroit fort particulier, le Musée du Désert. On y retrace l'histoire du protestantisme français, période d’environ 100 ans, durant laquelle le protestantisme était illégal en France . (Le terme désert fait référence à la période de la traversée du désert des Hébreux, lors de leur sortie d’Égypte). Cette période se situe entre la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 et l'Édit de tolérance en 1787.

Le musée est établi dans l'ancienne maison de Rolland, chef camisard des Cévennes. Dans un cadre et une maison typiquement cévenols, il présente un habitat, des documents et des objets d'époque, telles les chaises de prédication utilisées par les pasteurs au Désert, conçues pour être camouflables et transportables.

Autant qu'une vocation historique, le Musée du Désert a une vocation religieuse : lieu de la mémoire protestante, il veut être aussi un lieu d'éveil, de réveil protestant. Ce qui explique qu'à son entrée même, il présente la Réforme de Luther et de Calvin et la signification de leur rupture. Ce qui explique encore qu'il interrompe un instant son parcours historique pour consacrer une salle entière à « la lecture de la Bible », comme pour souligner que dans cette lecture la liberté chrétienne trouve sa source. Ce qui explique surtout que, dès l'origine, il ait été le centre des « Assemblées du désert ».

Les gens devaient se cacher partout pour éviter d'être attrapés par les "dragons", les soldats du Roi Louis XIV. Dire que c'est encore le cas dans plusieurs pays du monde, dont la Chine, l'Algérie...

Après cette visite qui nous a tous bouleversés, nous partons chez Christian et Gabrielle, des amis de Uli et Christiane, qui nous attendaient pour un bon déjeuner (dîner au Québec) campagnard.

Quel accueil! Un excellent repas, mais surtout des gens formidables nous y attendaient. Avec quelques bons petits vinos (comme dit Isabelle) et du fromage pour tous les goûts, les hôtes nous ont partagé l'histoire des maisons environnantes, dont quelques-unes datent du 13ème siècle.

Quel beau meuble. Cette penderie, tout bonnment installée dans une chambre, date de l'époque de Louis XIV, soit plus de 400 ans.

Sur leur propriété, cette ruelle nous rappelle la période de guerre 1939-45.

Cette maison date de plus de 800 ans. D'après les recherches des propriétaires, alle aurait servi de prison de transition lors du transfert de détenus en direction de Nimes. Elle a été soigneusement restaurée. Au Québec, une maison comme celle-ci servirait certainement de musée.

Cette pièce n'a pas encore été restaurée, mais ici, le temps n'a pas d'importance.

Après de si belles visites, quoi de mieux pour se désaltérer que de visiter la source d'eau Perrier. L’eau Perrier est une eau minérale gazeuse française issue d'une source nommée depuis 1903 source Perrier. Sa source se situe à Vergèze dans le Gard à 15 kilomètres de Nîmes. L’origine provient de l'eau de pluie qui s'infiltre lentement sous terre alors que le gaz d'origine volcanique remonte à la surface. L'eau et le gaz se rencontrent et se fraient un chemin au gré des fissures ouvertes dans les roches calcaires jaillissant en surface avec un aspect bouillonnant lié au dégagement de dioxyde de carbone. Production en 2002 : près de 750 millions de bouteilles tous formats confondus.

Et voici la nouvelle directrice de l'embouteillage!!!

Une vue de la source d'origine. Aujourd'hui, on doit descendre puiser l'eau à plusieurs mètres dans le sol afin de conserver sa qualité

Pas le temps de se reposer, on fera ça dans l'avion au retour. On repart tôt le matin en direction d'Aigues-Mortes, village mediéval méditérannéen entouré d'une immense enceinte. Construite par Louis IX, roi de France du 13ème siecle, afin d'avoir enfin un accès sécurisé à la mer. Il y partira à quelques reprises pour les grandes croisées en direction de la terre Sainte.

Aujourd'hui, tout comme la plupart des sites historiques, on a remplacé les marchands d'autrefois par des boutiques plus modernes.

Nous voici dans une boutique de draperie et de nappes de table typiquement provençale. Toute la palette de couleurs y est représentée. Un choix et des prix qui défient toute compétition...

...au grand plaisir de Sandra! "Je crois que celle-là fera l'affaire"

Et que dire de cette belle boutique de confiseries...

...au grand plaisir d'Isabelle.(Scusez-moi, c'etait trop tentant!)

Lors de la construction de Aigues-Mortes, les enceintes entourant la ville la protégait des envahisseurs, mais également de la mer qui venait s'y jeter à ses pieds. Aujourd'hui, la mer s'étant peu à peu retirée, on y amasse le sel qui borde ses rives. C'est d'ici que provient la fameuse Fleur de Sel de Camargue, à la granularité et à la saveur si particulières.

Et qui dit Camargue, dit cheval blanc. On retrouve ceux-ci un peu partout dans la région.

Nous avons pu visiter le vignoble Listel (qui vient de "île de sel"), le plus gros producteur de vin de France avec ses 60 millions de bouteilles par an.

Des vignes à perte de vue, plantées directement dans le sable. Certains de ces ceps ont plus de 60 ans.

Et nous voilà repartis, en direction de la Côte d'Azur

Arrivés à Nice. C'est surprenant de voir la couleur de l'eau, et les kilomètres de plage... de roches. Pas de sable par-là, pas très confortable avec notre serviette de plage!!! Par contre, les bâtiments construient à flanc de montagne, c'est magnifique. Regardez ce qui suit. Une image vaut mille mots.

Petit arrêt à Monaco, petite principauté enclavée dans le territoire français. Elle est située au bord de la mer Méditerranée, le long de la Côte d'Azur, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Nice.

Indépendante depuis 1297, cette monarchie constitutionnelle est dirigée depuis 2005 par le Prince souverain Albert II de Monaco de la dynastie des Grimaldi qui est, par la mère de Rainier III, la plus ancienne dynastie régnante du monde.

Cet État occupe aujourd’hui une superficie de 2 km2 ce qui en fait le deuxième plus petit État indépendant du monde, (le premier étant le Vatican). Lors du dernier recensement de 2008, Monaco comptait 32 796 habitants. Avec 16 398 habitants au km2, c’est le pays le plus densément peuplé au monde.

Nous avons profité de la belle journée pour se promener un peu dans le port et admirer les bâteaux et les voitures de luxe.

Adrien aurait bien aimé faire le circuit de Formule 1 de la ville avec cette voiture.

Lors de la course annuelle, les super bolides passent dans ce tunnel à des vitesses de plus de 200 km/h. On a bien essayé avec notre minivan mais en vain (on comprend maintenant pourquoi les gars sont seuls à bord des voitures!)

Et les routes maintenant... Nous qui pensions que la pire route était la fameuse 389 entre Baie-Comeau et Manic V sur la Côte-Nord, nous n'avions rien vu. On voulait éviter les autoroutes en prenant les routes secondaires, mais nous avons dù rebrousser chemin, coeur trop fragile!

Petite devinette. Où est-ce que l'on retrouve de la pizza avec des garnitures séparées lorsqu'on la demande "all dressed". En Italie bien sûr! C'est d'ici qu'origine la pizza, alors quand on ne la prend pas comme indiqué sur le menu (qu'on ne comprend pas) c'est un peu drôle ce qu'on reçoit. Mais elle était tout de même très bonne.

Nous avons séjourné dans un joli hôtel, le Albergo San Marco Ristorante, situé à Carmagnola, tout près de Turin. Cet hôtel avait été construit en prévision des jeux olympiques d'hiver qui ont eu lieu en 2006 dans cette région. Un hôtelier des plus accueillant, comme on en retrouve peu de nos jours. Nous sommes même repartis avec un cadeau (il courait après nous pour nous le remettre!)

Enfin, un vrai bon déjeuner québécois avec des oeufs, fromage, céréales, rôties avec Nutella et café capuccino en plus . Ce n'est pas que nous reprochons quelque chose aux petits déjeuners européens mais des oeufs le matin, ça fait du bien!

Une petite ballade à Turin. En déambullant dans les rues de la ville à la recherche d'un petit resto avec pasta, nous avons été invités par un agent de sécurité à venir prendre place dans la salle à manger d'un palais. On lui disait que nous étions de simples touristes canadiens, pas très riches, mais il nous répondait seulement, "no problem, no problem just follow me." Alors nous l'avons suivi...

...pour s'apercevoir où nous étions...au palais Graneri Della Roccia. Construit en pierre de Gassino à la fin du dix-septième, il est pendant longtemps le siège de l’Ambassade de France et sera choisi par Cavour, en raison de cette fonction symbolique, pour annoncer les fiançailles de la princesse Clotilde et du Prince Jérôme Bonaparte, c’est-à-dire l’alliance entre les Savoie et l’Empereur Napoléon III. A partir de 1858, le Palazzo Graneri devient le siège du Circolo degli Artisti (Cercle des Artistes), lieu de rendez-vous des intellectuels libéraux pendant les années du Risorgimento. Ce cercle jouera ensuite un rôle important dans le domaine musical avec notamment des représentations d’Arturo Toscanini, Alfredo Casella et le grand ténor Francesco Tamagno organisées dans le Salone d’Onore (Salon d’honneur).

Eh oui, rien de trop beau en Italie. Nous avons pu déguster des pâtes comme on n'en retrouve pas ailleurs. Le vin proposé s'alliait parfaitement avec celles-ci.

En terminant le repas, le maître d'hôtel nous apporte la facture: 33 euros tout compris. Et le comble à tout ceci, c'est qu'il nous apporte un cadeau de la maison, une bouteille de vin rouge préparée spécialement pour eux. Comment peut-on ne pas aimer l'Italie!

Nous avons eu droit à une petite séance de sex appeal avec la belle Betty Boo. Ceci est un petit clin d'oeil à la soeur de Sandra, Caroline de Monaco...euh non...de Baie-Comeau.

En route maintenant pour les Alpes. Tout autour de nous, des vestiges de châteaux. On croirait qu'ils poussent ici comme de la mauvaise herbe chez-nous, tellement il y en a.

A mesure que l'on s'approche des montagnes, l'air devient plus frais. Pour nous qui vivons au Moyen-Orient depuis quelques mois, je vous assure que nos poumons crient de joie.

Une vue du Monte-Bianco (Mont-Blanc) du côté Italien. Culminant à 4810 mètres, il est le plus haut sommet d'Europe.

Après avoir traversé le Mont-Blanc, par un tunnel de près de 12 km, nous nous retrouvons à nouveau en France, dans la ville de Chamonix. Nous y demeurons quelques jours afin de pouvoir visiter les différents sites.

Sandra est heureuse. L'appartement que nous avons loué avait une petite cuisinette, lui permettant avec Isabelle, de concocter quelques bons petits plats.

De notre balcon, nous avons une vue incroyable sur les montagnes, dont le Mont-Blanc et l'aiguille du midi, où nous nous rendrons très tôt demain matin.

Qui dit Chamonix, dit Aiguille du midi. Cette montagne culmine à 3 842 mètres et elle est la plus haute des aiguilles de Chamonix. Sur le sommet principal, s'élève une tour, portant des antennes de télécommunication, qui représente le point culminant actuel. L'aiguille est le point d'arrivée d'un téléphérique, que nous prendrons ce matin. Sa gare supérieure est située à 3 777 mètres d'altitude. L'Aiguille abrite le plus haut centre d'émission hertzien de France. L'aiguille du Midi doit probablement son nom à sa situation, au sud de Chamonix. Vue depuis le centre-ville, le soleil passe au droit du sommet aux alentours de 12 heures (midi).

Et nous voilà partis pour une autre ballade.

C'est haut en titi. On est loin de se douter de la réaction de notre corps à cette altitude. Pour le commun des mortels, dont nous, chaque mouvement devient un peu plus pénible, dù au manque d'oxygène.

Mais le déplacement en vaut grandement les légers désagréments. Regardez-moi cette vue sur Chamonix.

Nous, on ne fait qu'embarquer dans un téléphérique pour nous y rendre. Imaginez ceux qui ont monté les équipements à pareille altitude pour construire ce site!

Quand je dis que nous...les communs des mortels nous réagissons drôlement à cette altitude. j'excluais Isabelle. Elle doit être une alpiniste sans le savoir. On la surnomme maintenant la biche des montagnes.

A cette hauteur, tout devient dangereux. Qu'à cela ne tienne, plusieurs valeureux (les cousins d'Isabelle) se lancent à l'assaut des sommets tout autour.

On dirait qu'il y en a une qui veut changer d'idée!

Ma journée est terminée, je rentre à la maison (aussi banal qu'une journée à l'usine)

On a même apercu un de ces hurluberlus au sommet de ce pic.

Nous aimons bien ce paysage, mais n'y passerons pas notre vie. Tout compte fait, je crois que nous préférons nous installer sur le plancher des vaches.

Faute de me rendre sur le sommet du Mont-Blanc, j'y ai au moins touché, semble me dire Sandra.

Et maintenant, au tour de la mer de glace de nous recevoir. Nous embarquons à bord d'un train à crémaillère, afin de monter voir d'autres beaux paysages.

La mer de glace, qui descend des Alpes, réduit à vue d'oeil vue le réchauffement planétaire

Nous avons pris un bon repas sur cette terasse surplombant cette merveille de la nature.

Et hop, c'est un départ. Nous nous rendons cette fois en Alsace. Au cours du trajet, nous avons bifurqué par la Suisse. Au gré de la route, nous sommes arrivés devant ce décor grandiose; La vallée du Rhône. Les images peuvent difficilement reproduire les décors magnifiques de ce coin d'Europe.

Un petit arrêt à Berne, la capitale de Suisse. Comme partout ailleurs en Europe, on ne se lasse pas de déambuler simplement dans les rues.

Et nous voici arrivés en Alsace, à Richwiller où nos amis Uli et Christiane nous attendaient à leur résidence principale.

Encore une fois, ce ne sont pas les lieux qui manquent afin de faire des visites. Une petite ville qu'il ne faut surtout pas manquer dans cette région est Eguisheim. On y retrouve des maisons de types à colombages, dont les premières se sont construites autour du château, vers l'an 720. Elles sont conservées jalousement dans un état impeccable, par leur actuels propriétaires.

Marcher dans ce village, nous donne l'impression d'entrer dans une bande dessinée.

Une petite halte pour déguster les produits locaux. Le Riesling, le Gewurztraminer, le pinot gris...nos papilles en redemandent!

A quelques 20 kilomètres plus loin, nous rejoignons Colmar. Avec sa population de 115 000 habitants, elle est la 3eme en importance de la région alsacienne. Elle est surnommée la capitale des vins d’Alsace, dù à son climat particulier. Colmar est notamment la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904) .

On y retrouve des bâtiments pittoresques à tous les coins de rue. Mais le plus impressionnant, ce sont ces maisons à colombages. Toute la palette de couleurs y est représentée

Une découverte hors du commun, la cité de l'automobile de Mulhouse.

Les frères Schlumpf deux industriels alsaciens du XX ème siècle qui, après avoir fondé un empire du textile entre 1935 et 1976 à Mulhouse en Alsace, ont assemblé une des plus importantes collections privées au monde de voitures de luxe et de sport pionnières de l'automobile européenne et en particulier de Bugatti. Leur collection de 560 automobiles est aujourd'hui exposée au public à la Cité automobile de Mulhouse. La collection Schlumpf est devenue le plus grand musée d'automobiles du monde.

Un régal pour les yeux. Une vraie sortie de gars. Et dire qu'avec une seule de ces voitures, on attirerait des foules au Québec. Et pourtant, le musée était très peu achalandé.

Prêt, pas prêt...on retourne à la maison avant que les femmes ne s'inquiètent trop.

Bon, qu'est-ce que l'on fait ce soir? Un petite saucette en Allemagne, ça vous dirait? Et c'est reparti, en direction de Freiburg cette fois-ci. Capitale de la forêt noire, cette ville de 215 ooo habitants est bien connue pour ses bâtiments historiques, et surtout sa cathédrale, ainsi que l'ancienne maison des marchands, qui donne sur la place public.

La Maison des Marchands fut le siège de l'administration des douanes et du commerce de Fribourg au Moyen Age. Ce bâtiment gothique crépi de rouge, défendu par des échaugettes au toit aigu, est couvert de tuiles vernissées et repose sur une galerie à arcades.

Bon Richard, où on va maintenant? Laisse-moi un peu le temps de contempler ce décor Adrien!

Ils n'ont pas de bon sens ces jeunes. On s'assoit 2 minutes pour relaxer et voilà qu'ils parlent encore de visiter.

Plus sérieusement, l'heure du départ a sonné. Nous repartons demain pour Paris afin de retourner à la maison. Adrien et Isabelle au Saguenay, tandis que nous, c'est le Qatar qui nous attend pour 18 mois encore.

On ne voulait pas manquer ce beau paysage de verdure, tellement différent des pays du Golfe arabique.

Alors nous sommes revenus au Qatar, bien heureux d'avoir pu goûter ces nouvelles aventures avec mon frère Adrien (qui a bien souffert de mes stationnements) et d'Isabelle, la comparse ricaneuse de Sandra.