Hé oui, déjà 2 mois que nous avons entamé notre aventure au Qatar. Au fait, ça fait plus d'un an que ça se prépare. Depuis notre arrivée nous avons fait plusieurs belles rencontres. Dernièrement, nous avons rencontrés ces policiers au Souq Wakif. On nous disait jusqu'alors que c'était interdit de les photographier, mais juste en leur demandant gentiment...ils ont acceptés.
Au fait, nous aimons mieux avoir fait leur connaissance de cette façon. Il y a un gars d'entre nous (sa femme l'appelle Yocelin) mais on ne vous dira pas qui c'est, qui les a rencontré d'une autre façon. Il a du payer 2 contraventions de vitesse ( Loading the vehicule that may cause injury to people) que la contravention disait...alors Yocelin, voici le nouveau moyen de transport qu'on te propose!
Durant cette même soirée au Souq, on a eu le privilège d'assister à un petit concert plein air de musique Qatari. Après avoir pris quelques photos de la scène, les policiers sont venus nous dire que nous devions circuler (les gens ici n'aiment vraiment pas être photographiés , alors il faut parfois le faire à leur insu).
Remarquez les différents instruments typiques du moyen-orient. Le oud, un instrument à 6 cordes ressemblant au Luth, ainsi qu'à droite, un darbouka, instrument de percussion fait de cuivre.
Une ruelle du Souq, remplie de Qataris. Nous ne savons toujours pas comment les femmes peuvent circuler, habillées de leur abbaya, cette longue robe noire qui parfois leur couvre le visage complètement.
Les hommes eux, portent le dishdasha, une longue robe blanche. Ils recouvrent leur tête d'abord d'un leghahfeyah (bonnet en crochet) et le couvre d'un gutrah (voile blanc ou carreauté rouge et blanc) tenu par un uqal (cordon noir doublé).
Ça nous fait toujours drôle de voir ces lieux remplis de gens d'ici. On se croirait à la fois dans un film ou dans une autre époque.
On trouve de tout dans les Souqs. Des meubles, des tissus, des noix, des friandises, des souvenirs de toute sortes, des instruments de musique...
En parlant d'instrument de musique. Nous avons marchandé quelques instruments avec ce fils de marchand Iraquien. André a réussi à acheter une guitare, que le jeune homme ne voulait pas vendre au départ (un vrai dealer, il a de l'avenir celui-ci). Je me suis procuré un Darbouka, que le jeune homme m'a conseillé et négocié (au grand découragement de son père). Après l'avoir marchandé, je lui ai remis 10Qr en pourboire, qu'il a remis à son père. Il m'a expliqué que celui-ci lui procurait tout ce qu'il avait besoin, donc c'était bien normal de lui donner tout son argent. Une belle leçon de vie!
Il ne me reste qu'a pratiquer les rythmes d'ici
Et dire qu'on a toutes les misères du monde à faire pousser notre pelouse. Faudrait peut-être que je commence par un arbre.
Un nouveau musée a ouvert récemment à Doha, le Museum of Islamic Art (Musée des arts Islamiques). Le bâtiment en lui-même est une oeuvre d'art. Construit par l'architecte I.M. Pei, celui qui a refait le Louvre de Paris. Il a été bâti sur un terrain emprunté à la mer, ce qui est commun ici. On ne comprend toujours pas pourquoi on remplit la mer de sable, tandis que tout le territoire derrière la ville est vide à perte de vue.
Encore une sortie familiale. Mémé, tonton, matante et les enfants vont s'instruire un peu. Mais où est pépé? Au musée voyons !
On a encore rien vu des collections, qu'on est déjà impressionné par le hall d'entrée, ou peut-être par le prix d'entrée (gratuit, et pas juste pour les aînés).
Quelques collections d'un peu partout sont exposées au musée, datant de plus de mille ans pour certaines des pièces.
Ou est mémé!
Nous voilà de retour à l'aéroport pour accueillir nos nouveaux expats. Quelques coups de téléphone, et le comité d'accueil se remet en marche. Cette fois-ci pour recevoir Réjean Dumont, Marc Beaulieu, son épouse Andrée, leur trois mousses, Justin, Nathan et Marie-Laurence, ainsi que Luc Beaulieu et sa nouvelle épouse Anne. Pour ces derniers, nous avons dû quitter pour la plupart après 2 heures d'attente. Ils étaient à la recherche de leurs valises restées à Montréal.
Çé tu par là que je m'en vas prendre ma limo? Réjean n'a pas de temps à perdre.
Lui, il les a toute eu ses valises! 30 heures de voyage dans le corps, trois mousses à gérer, ils sont arrivés malgré tout frais comme des roses. Chapeau Marc et Andrée!
En voici la preuve.
Enfin, une petite amie pour Océane (Marie-Laurence). Elles sont tellement jolies à voir ensemble
Lors de notre fameuse journée chez Raymond, lorsque le moteur de notre bateau à flanché, nous avons eu l'occasion de profiter de sa piscine. Océane a eu bien du plaisir avec son joli morse gonflable...
...et Américo aussi! Notre ami du Mozambique ne sait pas nager. Jocelyn se fait un plaisir fou de lui donner quelques leçons. Aujourd'hui, nous en sommes rendu à la prochaine leçon avec la veste de sauvetage, le flotteur et 2 body guards. On veut tous être là pour la prochaine étape.
Bonne fête Odette. Une autre raison pour se rassembler pour une bonne bouffe. Sandra nous avait préparé un bon gâteau de fête. On ne sait pas encore ce qu'elle y a mis, soit de la poudre de perlinpinpin, ou bien une petite potion magique de Panoramix, mais en tout cas, voilà le résultat...
Ayoye! Les cheveux se sont mis à nous pousser.
Pas de commentaire S.V.P. !
Tassez-vous les gars, moi aussi j'en veux!
Odette a même eu droit a un concert privé, rien de moins. Ici même, le beau Patrick des B.B.
George Harisson des Beatles était de la soirée!
Dany Verveine du groupe Sanguin y était aussi. Il a pu nous partager quelques recettes de tisane de son cru.
Vous voyez comment la vie au Moyen-Orient nous rajeunit. Aujourd'hui, on fêtait le 20eme anniversaire d'Odette.
Reconnaissez-vous l'un des trois frères Hansen du film "Slap Shot". Quand on vous dit qu'au Qatar, il n'y a rien d'impossible.
C'est Océanne qui a récupéré les années perdues de Odette
La fin de semaine dernière, nous sommes partis en groupe (on doit être des peureux), à la découverte du Qatar. Ici, l'architecte s'est un peu laissé aller. Le Lagoon Plaza (centre commercial et appartements) se situe tout près du complexe The Pearl, que nous avons visité récemment.
Une petite halte dans le village côtier Al Khor, situé à environ 30 kilomètres au nord de Doha.
Tout un contraste pour Marc et sa famille de débarquer ici. Un changement de climat et de décor.
Tout autour de nous, c'est du sable, à perte de vue. La végétation ne pousse pas facilement en cette terre aride. Quand nous voyons un peu de couleur, nous sommes tout épatés.
Un peu de fantaisie sur cette maison. Ça change de la monotonie du beige.
Celui-ci, on lui donne le premier prix en frais d'originalité. Tout son aménagement ressemblait à un fort médiéval.
Un petit arrêt sur le bord de l'eau, question de se...réchauffer un peu. Même mettre les pieds dans l'eau ne nous rafraîchit pas, tellement elle est chaude. Ça nous dépayse un peu de notre eau froide du Saint-Laurent!
La cour arrière de l'hôtel Al Sultan Beach Resort. Après avoir vu le prix des chambres (variant de $500 à $1200), nous avons décidé...de repartir.
Après avoir pris quelques photos bien sûr.
Un des phénomènes qui se produit régulièrement dans le désert; des trombes de sable. Une mini tornade de sable, qui comme celle-ci, peut s'élever à plusieurs centaines de pieds dans les airs.
Voilà où en est rendu notre pelouse après plus d'un mois d'arrosage et de soins, soir et matin.
Je rêve au jour où je pourrai l'embrasser, sans avaler une poignée de sable!
On vous parlait des carrefours giratoires (roundabout), et surtout comment les gens s'y engagent à pleine vitesse. En voici les résultats.
